Une attaque brutale de bandits armés contre le commissariat de Gressier le dimanche 30 juin a fait plus de vingt morts, selon le maire Jean Vladimir Bertrand. Cette attaque a non seulement coûté la vie à de nombreux habitants, mais a également plongé la population dans un état de peur et d’anxiété.
Les événements tragiques ont commencé par une attaque directe du commissariat de police. Après avoir pris d’assaut le bâtiment, les assaillants se sont dirigés vers les maisons des habitants, massacrant ceux qu’ils y trouvaient. Cette vague de violence a semé la terreur et l’angoisse parmi les habitants de Gressier.
Ce lundi matin, les bandits ont intensifié leurs actes de vandalisme en attaquant à nouveau le commissariat. Ils ont commencé à démolir le bâtiment, réduisant la façade à l’état de ruines. Cette destruction symbolise non seulement une attaque contre les infrastructures de la ville, mais aussi une menace directe pour la sécurité et l’ordre public.
Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre. Un internaute a exprimé son indignation, se demandant où se trouvaient les 400 officiers kenyans qui devaient aider à la sécurité. Un autre internaute a critiqué la dépendance de la Police Nationale d’Haïti (PNH) à l’égard des forces étrangères pour assurer la sécurité, soulignant que la solution doit venir de l’intérieur.
Cette attaque soulève des questions urgentes sur la sécurité et la stabilité en Haïti. Les autorités locales et nationales sont désormais sous pression pour répondre à cette crise et rétablir un sentiment de sécurité parmi les citoyens.