Ce samedi 22 juillet, à 5h30 AM, la sélection haïtienne de Football fera son entrain en lice face aux championnes d’Europe en titre au stade Lang Park à Brisbane pour la 9e édition de la Coupe du monde féminine 2023. Les Bleues et Rouges ont deux grands objectifs : écrire l’histoire et faire un exploit face aux Anglaises.
La 9e édition de la grande messe du football féminine a une particularité spéciale pour les Haïtiens. En effet, c’est tout un pays qui se range derrière ces jeunes filles. Une sélection haïtienne truffée de joueuses évoluant en Europe, spécialement en D1 Arkema (Melchie Dumornay, Nerilia Mondésir, Roselord Borgella…) et D2 (Roseline Eloissaint, Tabita Joseph, entre autres). Ce sont 13 joueuses parmi les 23 sélectionnées qui évoluent en France et qui vont défendre les couleurs d’Haïti en terre australienne et Néo-zélandaise.
À la tête de la sélection haïtienne depuis 2022, Nicolas Delépine croit que son équipe peut réussir l’exploit. “Notre objectif est de pouvoir faire un exploit, peut-être deux pourquoi pas, d’entrevoir un huitième de finale. On se dit que plus les montagnes sont grandes, plus les défis sont grands, plus les victoires sont belles.”
À noter que Haïti se trouve dans le groupe D avec l’Angleterre, la Chine et le Danemark, dans un groupe très relevé. Les Grenadières peuvent miser sur la superstar haïtienne, Melchie Dumornay comme leader technique pour aider le groupe à aller loin dans la compétition.
Les faiblesses de la sélection haïtienne
La sélection haïtienne a peut-être de très bonnes qualités, mais le système de jeu et les choix du technicien français laissent à désirer. Si en défense l’équipe peut assurer, au milieu il y a un manque de coordination et en attaque le choix de Borgella en lieu et place de Shwendesky Joseph suscite le débat. Ainsi, les Grenadières nécessitent une force mentale pour atteindre l’exploit dont prône Nicolas Delépine.
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