Une situation déchirante se joue actuellement à Cuba, où près d’une cinquantaine de boursiers haïtiens sont confrontés à des difficultés économiques insurmontables. Abandonnés par leur propre gouvernement depuis deux ans, ces étudiants se retrouvent dans une impasse sans précédent, incapables de financer leur retour en Haïti, malgré la fin de leurs études.
Depuis plus de vingt-quatre mois, ces boursiers haïtiens n’ont pas reçu la moindre allocation de leur gouvernement, les laissant livrés à eux-mêmes dans un pays étranger où le coût de la vie est assez élevé. Pour certains d’entre eux, leurs études sont déjà terminées, mais ils sont contraints de rester sur le sol cubain en raison de leur situation financière précaire.
“C’est une situation inimaginable. Nous avons investi des années de notre vie dans nos études, avec l’espoir de retourner en Haïti et de contribuer au développement de notre pays. Mais maintenant, nous sommes coincés ici, sans ressources, sans soutien et sans perspectives d’avenir”, confie l’un des boursiers touchés par cette crise, soulignant que : “nous sommes au bout du rouleau, littéralement. Nos espoirs de faire des études supérieures pour améliorer notre vie et contribuer au développement d’Haïti ont été réduits en poussière”.
Face à cette situation désespérée, les étudiants lancent un appel poignant à leur gouvernement. Ils demandent à l’Etat haïtien de tenir ses promesses et de leur apporter le soutien financier dont ils ont besoin pour rentrer chez eux. Leurs rêves et leurs aspirations ont été brisés par des mois d’incertitude et de lutte pour la survie.
Le gouvernement haïtien, quant à lui, n’a pas encore réagi publiquement à cette situation. Les familles des étudiants et plusieurs organisations de défense des droits humains demandent aux autorités de prendre des mesures immédiates pour résoudre cette crise humanitaire.
Il est important de noter que les boursiers haïtiens à Cuba méritent une issue positive à cette crise qui menace leur avenir et leur dignité. Les espoirs et les attentes de ces jeunes, désireux de contribuer au développement du pays, sont suspendus dans l’incertitude, dans l’attente d’un geste de solidarité et de responsabilité de la part du gouvernement.
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