Des groupes terroristes tentent désormais de se financer par bitcoin.

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Les organisations terroristes varient leurs moyens de financements en utilisant des cryptomonnaies dont le bitcoin. L’usage de cette technologie leur permet notamment de contourner les régulations mises en place par le secteur bancaire.

Selon le New York Times, les Brigades Izz al-Din al-Qassam mettaient au départ à leur disposition qu’une seule adresse bitcoin, facilitant la tâche aux autorités d’ identifier la provenance de l’argent et en déceler l’utilisation.

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Le groupe palestinien a ensuite appris à se couvrir. Ils ont créé des portefeuilles via une plateforme sous leur contrôle. Ils attribuent également une adresse bitcoin différente à chacun de leur donateur. Des pratiques qui compliquent la tâche des autorités. Selon le New York Times, ils se seraient inspirés du groupe État islamique pour mettre en place cette procédure.

Cependant,Cette technologie, présentée comme étant intraçable ne l’est pas totalement. Le chercheur,spécialiste du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme, Éric Vernier explique: « L’avantage de recourir aux cryptomonnaies, c’est qu’il n’y a pas besoin de passer par les banques. Celles-ci sont de plus en plus surveillées, si je fais un virement à un ami et je passe par une cryptomonnaie, cela passe par des ordinateurs aux quatre coins du monde. Il n’y a qu’un autocontrôle via les systèmes de blockchain. Il y a une garantie des flux financiers mais pas d’organisme qui contrôle chacun de ces flux. »

Pourtant, les cryptomonnaies ne sont pas totalement intraçables. Il continue pour dire : « On peut garder la trace de certaines monnaies, notamment le bitcoin. À partir du moment où on peut suivre un flux, on peut le remonter. La différence d’avec une banque, c’est que ce suivi ne se fait pas en permanence. Ici, on ne l’effectue qu’en cas d’enquêtes », ajoute ce dernier.

Aussi, les organisations terroristes ne sont pas les seules à privilégier les bitcoins: certains États s’en servent même pour contourner les sanctions internationales comme l’Iran ou le Venezuela.

 

RÉDACTION : Stéphanie JOSEPH

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