Les gouvernements de ces pays ont publié une déclaration dans laquelle ils ont mis en garde contre « les graves conséquences migratoires » dans la région.
Les gouvernements du Costa Rica, de la République dominicaine et du Panama ont envisagé une alliance de coopération, qui comprend la recherche de solutions à la crise en Haïti. Les présidents des trois pays d’Amérique latine ont signé l’accord au siège de l’ONU. L’accord comprend la coopération en matière de développement et de démocratie.
Les présidents Carlos Alvarado, Luis Abinader et Laurentino Cortizo ont signé le document. Les dirigeants ont publié une déclaration à la lumière de « la crise que traverse Haïti et de l’impact croissant qu’elle a sur la région ».
La communication met en garde contre les « graves conséquences sur l’immigration ». C’est pourquoi les ministres des Affaires étrangères des trois pays rencontreront des représentants des États-Unis et de l’Union européenne. L’objectif est de trouver « des solutions concrètes, globales et durables, dans un cadre de respect de la dignité et des droits de l’homme ».
L’alliance des nations a « pour but de faire face à la situation alarmante en Haïti ». Ces dernières années, le Costa Rica et le Panama ont vu des vagues de migrants chercher à atteindre les États-Unis, principalement des Haïtiens. Actuellement, des milliers de personnes se trouvent aux frontières de la Colombie et du Panama.
Des milliers d’autres ont déjà traversé l’Amérique centrale et se trouvent à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Les migrants sont souvent arnaqués par des gangs qui trafiquent des personnes. Le Costa Rica et le Panama ont arrêté 41 suspects faisant partie d’un gang du crime organisé lié au problème.
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