« Les migrations vont continuer » , expression poignante du discours d’Ariel Henry à l’ONU

Steven Aristil
ParSteven Aristil

 

« Les migrations vont continuer », c’est ce qu’on peut retenir dans le discours préenregistré du Premier ministre, Ariel Henry aux Nations Unis. À la suite d’images honteuses et humiliantes montrées en boucle sur les réseaux sociaux et un peu partout sur les ondes des médias locaux et internationaux, Ariel Henry vient d’assumer son incompétence.

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Il a plié les mots dans son discours comme il plie son échine devant les impérialistes du Nord qui ont mis le pays dans cette situation chaotique. Sans aucune pudeur, ni prestige digne d’un chef d’état, ce qui reste du gouvernement haïtien depuis l’assassinat de Jovenel Moïse a déclaré dans son discours préenregistré, diffusé ce samedi à l’ONU :

« Sans vouloir contester le droit d’un État souverain de contrôler l’accession d’étrangers à son territoire, ou de renvoyer dans leur pays d’origine ceux qui y pénètrent illégalement, nous croyons que beaucoup de pays aujourd’hui prospères ont été construits par des vagues successives de migrants et de réfugiés ».

Fait aberrant dans le discours dudit Premier ministre, c’est l’utilisation du mot souverain. Il connaît la signification d’un tel mot. En matière de compétence, ces hommes n’ont tout simplement pas la volonté.

Au lieu d’assumer ses responsabilités de leader, le Premier ministre a encore remué le couteau dans la plaie. Dans sa déclaration, Ariel Henry a lâché sans gêne :
« Ce problème des migrants doit nous rappeler que les êtres humains, les pères et les mères de famille, vont toujours fuir la misère et les conflits, et chercher à offrir de meilleures conditions de vie à leur progéniture. »

L’incompétent Ariel Henry, n’a pas honte de dire au monde entier que les Haïtiens ne peuvent plus vivre chez eux. Il n’a pas honte d’avoir qu’il ne gère rien, qu’il ne va rien faire pour améliorer la situation des Haïtiens.

En guise de conclusion, l’inutile Ariel Henry n’a même pas eu froid quand il a choisi de remettre le destin de son peuple à la communauté internationale : « pour trouver une solution durable au problème migratoire, il faut s’attaquer aux causes profondes des déplacements humains ». « J’invite la communauté internationale à renforcer de manière urgente les mesures pour améliorer les conditions d’existence dans les pays pourvoyeurs de réfugiés politiques ou économiques ».

Toute l’ironie de ce discours réside dans le fait que le prétend Premier ministre, a récemment signé un accord visant l’amélioration de la situation d’Haïti et cinq jours après avoir commémoré l’anniversaire de naissance du précurseur de l’indépendance Jean-Jacques Dessalines, Ariel Henry a copieusement place l’idée d’indépendance d’Haïti dans le fond de la poubelle en admettant que c’est l’internationale de prendre en main le sort des Haïtiens.

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Il faut surtout noter que depuis son ascension jusqu’à son assassinat, le président Jovenel Moïse, n’a connu que des premiers ministres incompétents dans son entourage, qu’il s’agit de Jacques Guy Lafontant, Jean Henry Céant, en passant par Claude Joseph jusqu’à l’insignifiant Ariel Henry, tous n’étaient que des bons à rien, remplissant leurs poches au détriment d’un peuple qui croupit dans la misère.

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