Plus de 40 jours se sont écoulés depuis les évasions spectaculaires du pénitencier national d’Haïti et de la prison de la Croix-des-Bouquets. Malgré la gravité de l’événement, aucune initiative concrète n’a été prise pour appréhender les évadés.
Selon une source au sein de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), aucune liste de prisonniers évadés n’a été transmise par l’Administration Pénitentiaire (DAP). Ce manque de communication entre les institutions soulève de sérieuses questions quant à la coordination et à l’efficacité des efforts déployés pour retrouver ces fugitifs.
Frantz Elbé, directeur général de la police nationale d’Haïti (PNH), s’est exprimé à deux reprises depuis ces événements. Pourtant, pas une seule fois il n’a soulevé cette question cruciale pour la sécurité nationale. Cette omission est d’autant plus préoccupante que certains des évadés sont des criminels notoires, représentant une menace sérieuse pour le public.
L’absence de réponse adéquate de la part des autorités compétentes ajoute à l’anxiété et à l’insécurité qui règnent déjà parmi les Haïtiens. Les citoyens réclament des mesures immédiates et transparentes pour garantir leur sécurité et restaurer la confiance dans les institutions chargées de protéger l’ordre public.
L’avenir de la stabilité et de la sécurité en Haïti dépend en grande partie de la capacité des autorités à agir avec détermination et responsabilité face à cette crise.
Source Photo : Tipfoumi Enfo
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