Son dernier single n’est pas encore sorti officiellement qu’il est déjà sur toutes les lèvres. King Street est adulé par les jeunes mélomanes. Retour sur l’ascension fulgurante du rappeur.
À 20 ans, nous sommes nombreux à nous battre pour trouver notre place au soleil. Pour se faire une place, King Street s’est tourné vers la musique, et plus précisément vers le drill, un sous-genre du hip-hop. Le résultat est impressionnant : le rappeur est devenu l’idole des jeunes d’aujourd’hui, enchaînant tube sur tube.
Tout a commencé pour lui en novembre 2021 avec la vidéo Pull up, première d’une série de freestyles intitulée TKLP. Il sort un deuxième épisode quelques mois plus tard, en mars 2022. Dès les premières mesures, son flow est captivant, son rythme placé et sa voix gutturale ne laissent pas l’auditeur indifférent.
Bien qu’il commence à se faire un nom, les premières sorties de King Street ne le propulsent pas vers le succès escompté. Mais sa collaboration en août 2022 avec Bourik The Latalay, alors au sommet de la foreuse, sur le titre Ragnar, inspiré de la série Vikings, lui ouvre un peu plus la voie. King Street est désormais un conquérant, un peu comme un Viking.
Tèt Kale a ensuite pris l’air avec Yo pran nan djab, sorti le 30 septembre 2022. Dans le clip, qui n’en est pas moins sombre, King Street affiche un caractère égotrip, mais le fait d’une manière particulière. Sa touche reste singulière lorsqu’il s’agit de percer. C’est son premier clip à franchir la barre du million de vues.
Tout ce qu’il touche ensuite se transforme en or. Avec Respè m pa pou fake (2,9 M de vues), sur lequel Izolan pose, il obtient son premier succès national. Le titre est ensuite remixé en collaboration avec Fantom et sort sous le titre Tanperaman (3,1 M de vues). Ce titre a propulsé le jeune rappeur vers la célébrité, et il n’a jamais regardé en arrière.
King Street a ensuite enchaîné les succès. Sa chanson Ki plan w pou mwen est si touchante que tout le monde peut facilement mémoriser ses paroles percutantes, qui ont été copiées ou parodiées partout. Le dernier succès du rappeur est son featuring avec Durkheim, E kounya. Tèt Kale en profite pour installer la perceuse dans un salon parfumé d’amour. Cœurs ciblés, cœurs atteints, l’amour et l’adulation pour King Street ne cessent de croître.
Dans une course vidéo postée sur son compte Instagram, on peut voir le rappeur tout joyeux devant son public alors qu’il reprend la partie teasée de la vidéo à paraître ce 30 novembre, Eseye Grandi. Cette nouvelle chanson a tout pour devenir un tube avant l’heure.
Facebook Comments