Les travaux de construction du barrage de sécurité entre la République dominicaine et Haïti avancent à grands pas. À Dajabón, des techniciens en construction – supervisés par des militaires dominicains – ont été aperçus à pied d’œuvre pour réaliser les souhaits de l’Éxecutif dominicain.
L’initiative, lancée par le président Luis Abinader en février 2021 à la frontière haïtiano-dominicaine, permettra à la République dominicaine de contenir la migration des sans-papiers haïtiens, la contrebande, les vols de véhicules et autres activités illicites sur l’île d’Haïti.
Mais les intentions du président de 54 ans ont surtout été motivées par l’enlèvement de plusieurs ressortissants dominicains en Haïti – la majorité d’entre eux, par le gang « 400 mawozo » qui occupe l’arrondissement de la Croix-des-Bouquets qui est à quelques heures de la République dominicaine.
Beaucoup de propriétaires terriens sur la zone frontalière des deux pays s’étaient opposé à un tel projet toutefois cela n’a empêché en rien à ce que les travaux avancent.
À Dajabón, des natifs dominicains sont présents sur le chantier, mais aussi des Haïtiens « légaux ».
Le commandant général de l’armée de la République dominicaine (ERD), Julio Ernesto Florián Pérez, a visité la frontière pour superviser le dressage de la clôture de sécurité. Il a aussi instruit le personnel sur le protocole à suivre face à la situation qui sévit en Haïti actuellement.
En 2021, Luis Abinader avait déclaré que les nouvelles mesures de renforcement de la sécurité de son mur combineraient des moyens physiques et technologiques : détecteurs de mouvement, systèmes de reconnaissance raciale, radars et systèmes à rayons infrarouges.
Tout cela pour contrecarrer l’insécurité qui ravage Haïti actuellement !
Facebook Comments