Face à l’aggravation de la situation sécuritaire dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, favorisant l’expansion de la migration vers d’autres régions du pays, la mairie de Jacmel a adopté des mesures strictes pour parvenir à un contrôle efficace des aller et venir dans la commune.
A travers un communiqué publié ce vendredi 21 juin, les autorités municipales de Jacmel annoncent, « face à l’augmentation significative de flux de personnes rentrant dans la commune », fuyant la violence des gangs armés dans la région métropolitaine, l’adoption de nouvelles mesures visant à préserver la paix et la sérénité dans la commune.
Désormais, lit-on dans le communiqué, « il est impératif à toutes personnes indistinctement entrant dans la commune de se faire identifier par une pièce d’identité valide (carte d’identification nationale, permis de conduire ou passeport). De plus, il est recommandé aux personnes voulant habiter ou séjourner de se faire enregistrer à la mairie, à la police et au tribunal de paix de la commune.
L’une des considérations évoquées par les agents municipaux de Jacmel, les services publics de la commune semblent dépasser par cet afflux de population. Étant limitrophe à des communes du département de l’Ouest, le Sud-est est devenu l’un des principaux sites d’hébergement des déplacés internes.
Pour parvenir à un contrôle efficace de la situation sécuritaire de la commune, les autorités communales ont limité le transport en commun entrant dans la ville à huit heures du soir. Une mesure relativement drastique limitant la libre circulation sur l’ensemble du territoire.
Des sanctions conformes aux lois nationales sont prévues à tout contrevenant à ces nouvelles mesures qui, selon la mairie de Jacmel, visent à garantir une vie paisible et stable aux résidents de la commune. Des dispositions similaires ont été adoptées précédemment par d’autres communes du pays.