Après plus d’un mois aux commandes du pays, le conseil présidentiel de transition vient d’annoncer ce lundi 20 mai 2024, une opération d’assainissement de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince. Selon le conseil présidentiel, cette opération vise au moins cinq (5) retombées positives au profit de la population.
Suite à une séance de travail à la Villa d’Accueil, le conseil présidentiel annonce une opération d’assainissement pour la capitale haïtienne et ses environs. Selon le Conseil, ce projet va protéger la santé des résidents ; réduire les risques et la prévention des désastres ; favoriser l’embellissement des rues ; procéder à la création d’emplois ; créer un climat politique favorable à la prise en charge de l’administration publique.
Considérant que la capitale haïtienne est jonchée par les détritus, l’architecte Leslie VOLTAIRE, au nom du CPT, a échangé avec une délégation de maires de la zone métropolitaine ainsi que le DG du Service national de Gestion des Résidus solides (SNGRS), afin de trouver la bonne stratégie pour attaquer ce problème.
« Ils ont passé en revue les différents obstacles rencontrés dans le cadre des démarches visant à assainir la capitale et ses environs. » Pour cela, ils annoncent (les conseiller-présidents) que « des agents de la PNH et ceux des FAD’H seront donc mobilisés pour garantir la sécurité des opérateurs du MTPTC, du SNGRS et des mairies qui seront à pied d’œuvre dans le but d’enrayer cette image, pour le moins honteuse, offerte par la capitale et ses environs ».
Ils ont aussi confirmé que ce projet aura des retombées positives au profit de la population notamment, protéger la santé des résidents de la capitale contre la prolifération de microbes et de rongeurs porteurs de toutes sortes de maladies du fait de l’accumulation des immondices sur la voie publique ; réduire les risques et la prévention des désastres que pourrait provoquer dans moins d’un mois l’arrivée de la prochaine saison cyclonique.
De plus, elle vise à favoriser le nettoyage et l’embellissement des rues de la capitale, procéder à la création de deux mille cinq cents (2,500) emplois directs et d’environ dix mille (10,000) emplois indirects et créer un climat politique favorable à la prise en charge de l’administration publique par le nouveau gouvernement dont le choix du Premier ministre est actuellement en cours.