A travers une correspondance adressée 24 juillet au Premier ministre Garry Conille, le président du conseil d’administration de la BNC, Raoul Pascal Pierre-Louis, confirme que trois conseillers présidents lui avaient exigé un montant de 100 millions de gourdes pour conserver son poste.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Le président du conseil de la banque nationale de crédit sollicite en ce sens l’intervention urgente du Premier ministre Garry Conille puisqu’il se sent à présent extrêmement menacé après cette révélation troublante qui, dit-il, est perçue comme une forme de corruption, menaçant son intégrité et la sécurité de sa famille.
« Face à cette urgence, je sollicite une intervention rapide de votre part afin de renforcer notre sécurité et de permettre la continuation de mes fonctions dans un environnement sécurisé et sans pression indue », soutient M. Pierre-Louis.
En attendant les éventuels développements autour de ce dossier déjà saisi par l’ULCC, le président du conseil d’administration de la BNC se dit rester à disposition du Premier ministre Garry Conille pour lui fournir toutes les informations utiles et nécessaires.
A noter, les trois conseillers présidents dénoncés dans ce dossier sont : le représentant de l’accord du 21 décembre, Louis Gérald Gilles, le délégué de la coalition RED-EDE-compromis Historique, Smith Augustin, et le représentant du parti Pitit Desalin, Emmanuel Vertilaire.
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