Le 11 novembre 2022, Ariel Henry, Premier ministre en exercice, assurait solennellement que la route de Martissant au Grand Sud serait dégagée, sous le contrôle renforcé de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Un an plus tard, le 18 décembre 2023, la réalité est claire : la promesse reste lettre morte, laissant la route de Martissant dans un état impraticable.
“Je garantis que le tronçon de la route de Martissant menant au Grand Sud sera dégagé et le contrôle repris par la PNH qui, malgré ses maigres ressources, peut se prévaloir de résultats probants dans la lutte contre l’insécurité et le banditisme “, a déclaré le Premier ministre dans un message publié le 11 novembre 2022 sur X (Twitter).
Malgré la modestie de ses moyens, la Police Nationale d’Haïti (PNH), selon Henry, aurait dû se réjouir des résultats probants obtenus dans la lutte contre l’insécurité. Cependant, la persistance des obstacles sur la route de Martissant montre que ces résultats ne se traduisent pas par des actions concrètes sur le terrain. Les citoyens du Grand Sud continuent de vivre dans l’incertitude et l’impuissance face à cette réalité criante.
Les faits révèlent un décalage frappant entre les paroles rassurantes du Premier ministre et la situation actuelle. Les promesses de dégagement de la route ne sont qu’une illusion lointaine, laissant la population dans l’incertitude. Les habitants du Grand Sud méritent une réponse à cette question cruciale : où sont les engagements pris il y a plus d’un an ?
Certes, les déclarations du Premier ministre Ariel Henry ont mis l’accent sur la nécessité d’un contrôle plus strict, mais force est de constater que la situation sécuritaire ne s’est pas améliorée autant qu’annoncé. Les lacunes persistent, laissant un sentiment d’abandon chez les citoyens qui aspirent à une vie sans entraves.
En critiquant ces promesses non tenues, il est essentiel de s’interroger sur la crédibilité des engagements futurs du gouvernement. La confiance des citoyens, déjà ébranlée, risque de s’éroder davantage si les paroles ne sont pas suivies d’actes concrets. La route de Martissant symbolise aujourd’hui bien plus qu’un simple tronçon de route, elle incarne la déception d’une population en quête de changement et de progrès.
En conclusion, la situation actuelle révèle un fossé béant entre les discours officiels et la réalité quotidienne des citoyens du Grand Sud. Ariel Henry doit être tenu responsable de ces promesses non tenues, et les Haïtiens méritent un leadership qui transforme les mots en actions tangibles pour améliorer leur vie quotidienne.
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