Visé par la FIFA et la Fédération Espagnole de football après son baiser forcé à Jennifer Hermoso lors de la remise des prix pour la Coupe du monde féminine en Australie-Nouvelle Zélande, le président de la fédération espagnole affirme, ce vendredi, que son geste était “spontané, mutuel, euphorique et consenti”. L’homme de 46 ans ne compte pas démissionner de son poste.
Le dossier de Luis Rubiales continue de faire sensation dans le monde du football et du côté des féministes en Espagne. Ce vendredi, le président de la fédération espagnole de football avoue que son baiser n’était pas forcé lors de la remise du trophée du Mondial 2023 comme la presse et la politique le prétendent. Le président souhaite rester à son poste.
“Je ne vais pas démissionner, je ne vais pas démissionner. C’était un baiser spontané, mutuel, euphorique et consenti. Je l’ai embrassé comme je l’aurais fait avec mes filles. Jenni m’a dit que j’étais un crack, on s’est pris dans les bras et je lui ai dit “un petit bisou”? Elle a répondu : “Allez”.
En revanche, la jeune joueuse avait publié sur compte Instagram que le geste du président ne lui avait pas plu. Ce qui a fait réagir les membres du gouvernement, en particulier Yolande Diaz (Ministre du travail et de l’économie sociale) sur X.
“Ce que nous avons vu aujourd’hui à l’Assemblée de la fédération est odieux (…). C’en est fini de l’impunité des actes machistes. Rubiales ne peut rester à son poste”, a déclaré la ministre.
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