Des milliers de personnes réclament sans condition la démission du Premier ministre Ariel Henry. Ils exigent le respect strict de l’accord signé entre lui et ses alliés le 21 décembre 2022. Selon Schultz Simpssie Cazir, on ne peut plus envisager l’avenir du pays avec le Premier ministre de facto, Ariel Henry.
Suite à l’adresse à la nation du Premier ministre Ariel Henry dans la nuit du 7 au 8 février 2024, il affirme qu’une transition ne va pas remplacer une transition et croit qu’il remettra la reine du pays seulement avec des élus. Cependant, pour le leader du parti Ansanm pou Ayiti, Ariel Henry n’inspire pas confiance, et cette question de qu’une transition ne peut pas déboucher sur une autre transition, « c’est une échappatoire très mal argumentée ».
« C’est une échappatoire très mal argumentée. Le changement de gouvernance qui va s’opérer ne peut en aucune façon vouloir dire que c’est une autre transition. Cette crise est l’expression d’une société qui doit se repenser et se donner les outils et les moyens de préparer la voie de son développement », a-t-il répondu au Premier ministre Ariel Henry
Le membre du Protocole d’accord 17 octobre, interrogé par le journal Le Nouvelliste sur l’adresse à la nation du Premier ministre, affirme qu’il n’y a pas moyen aujourd’hui de mettre en confiance les secteurs, les acteurs et acteurs politiques et le reste de la population. Ariel Henry a perdu le momentum de trouver cette entente politique.
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