Port-au-Prince, capitale du crime

Pooshy Rosana
ParPooshy Rosana- Rédacteur
port au prince, capitale du crime

Depuis plusieurs mois, Port-au-Prince connaît un regain de tensions liées particulièrement à la prestation des gangs armés dans plusieurs zones stratégiques de l’arrondissement. Dominé par l’insécurité, il n’est pas seulement la capitale du pays, mais est aussi le bastion du banditisme urbain.

Port-au-Prince reste jusqu’à aujourd’hui la capitale du crime, et pour cause, quotidiennement, des cas d’homicide, de kidnapping et de détournements de biens sont enregistrés par les autorités, et malheureusement les seules victimes résident au sein de la population.

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La violence incessante des gangs aggrave la pauvreté à travers le pays, alors que certains [responsables] attendent une décision des Nations-Unies pour le déploiement d’une force armée internationale sur le terrain en support aux policiers. Une mission qui sera aux commandes du Kenya, jusqu’ici.

La prestation des bandes criminelles est tellement récurrente que dans plusieurs zones, dont dans les provinces – le cas de Liancourt dans le département de l’Artibonite – des civils sont obligés d’abandonner leur domicile pour se rendre ailleurs. Espérant sauver leur peau de la malfaisance de criminels, ils prennent la fuite dans d’autres provinces.

Aussi, à Port-au-Prince, bastion de tous les conflits, la situation a toujours été ainsi. Des résidents de Bel-Air, La Saline, Cité Soleil, Croix-des-Bouquets, Croix-des-Missions, de Canaan et récemment de Tabarre, ont vécu le même exode.

Malgré les mesures de sécurité adoptées par les forces de l’ordre pour combattre les gangs armés, ceux-ci résistent à l’assaut. Plusieurs opérations policières se sont soldées à l’échec au moment où les délinquants renforcent leurs capacités et mode opératoire.

Plus de 80% de Port-au-Prince est gangsterisé, avait révélé l’ONU. Les communautés souffraient auparavant de pauvreté endémique, depuis quelque temps désormais, leurs composants ont plus de chance de mourir par balle qu’affamer.

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Pooshy Rosana
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Pooshy Rosana, journaliste-rédacteur à Netalkolemedia, caricaturiste et graphiste. Parallèlement, coach fitness. Adore la culture populaire, les documentaires et la musculation.