Reynald Petit-Frère, dit Kény, a été sévèrement battu par un agent de l’unité de sécurité générale du palais national (USGPN), très tôt ce 17 octobre, au Champ de Mars. Le journaliste reporteur de la radio Signal FM vient rajouter la longue liste des journalistes victimes dans l’exercice de leur fonction, depuis le début du mouvement de protestation anti-gouvernementale.
Alors qu’il tentait de se rendre dans les environs du musée du panthéon national d’Haïti (MUPANAH), un agent de l’USGPN lui a demandé de rebrousser chemin. Sachant qu’il est un journaliste, il a continué d’avancer et s’est clairement identifié.
Après quoi, un autre agent de cette unité avance vers lui avec des propos hostiles et lui a attaqué avec des gifles et lui a frappé maintes fois avec son arme avant de le frapper contre un mur. N’était-ce pas un autre agent qui a rappelé son collègue à l’ordre, Kény aurait pu perdre la vie. Selon les propos du reporteur.
À rappeler qu’aujourd’hui marque la 213 ème année de commémoration de la mort du père fondateur de la nation, l’empereur Jean Jacques Dessalines. Il devrait avoir une cérémonie à cette occasion au MUPANAH. Normalement, le reporter voulait inspecter les environs avant de faire une description des lieux pour le studio de Signal FM qui devait le contacter quelques minutes plus tard. Mais les agents de l’USGPN avaient quadrillé l’aire du Champ de mars et avaient interdit le passage à quiconque.
Notons que le journaliste a dû se rendre à l’hôpital Bernard Mevs après son agression. À rappeler que le 16 juin dernier, alors qu’il assurait la couverture d’une manifestation anti-gouvernementales, le journaliste reporteur avait été atteint de deux projectiles de la part des forces de l’ordre.
Nous condamnons avec force cette action qui vient s’ajouter aux nombreux actes crapuleux que subissent les journalistes dans le pays.
RÉDACTION : Peterson DORSAINVIL
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