En juillet dernier, les autorités dominicaines ont rapatrié pas moins de 56 884 migrants, selon un rapport publié par le Groupe d’appui aux réfugiés et rapatriés (GARR). Sam Guillaume, responsable de la communication de l’organisation, donne des détails alarmants sur ces chiffres.
Parmi les migrants rapatriés, 23 569 ont été contraints de retourner dans leur pays d’origine, tandis que 19 866 ont été retrouvés le long de la frontière. Par ailleurs, 23 142 personnes ont fait le choix volontaire de retourner dans leur pays, mais 5 173 autres ont été refoulées.
L’une des préoccupations majeures soulevées par le GARR est le sort de certains migrants rapatriés. Les statistiques montrent que 440 femmes enceintes et 565 mineurs non accompagnés en font partie. Sam Guillaume a fermement condamné les traitements dégradants infligés à ces migrants au cours du processus de rapatriement. Il a particulièrement attiré l’attention sur les abus et agressions subis par les ressortissants haïtiens du côté dominicain de la frontière.
Face à cette réalité inquiétante, Sam Guillaume, défenseur des droits des réfugiés, lance un appel urgent aux autorités. Il leur demande d’assumer leurs responsabilités en garantissant les droits de leurs compatriotes vivant à l’étranger. Ce cri d’alarme souligne l’urgence de mettre en place des mesures de protection et d’assistance pour les migrants, en particulier les plus vulnérables.
La situation actuelle appelle à une réflexion approfondie sur les politiques de rapatriement et les méthodes utilisées par les autorités. Le GARR et d’autres organisations similaires continueront certainement à suivre de près cette situation, dans l’espoir que des améliorations concrètes seront apportées pour garantir le respect des droits fondamentaux des migrants, quel que soit leur statut ou leur origine.
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