La commémoration du 12 janvier 2010 nous rappelle les victimes de ce jour funeste. Il est impératif de ne jamais les oublier, tout en reconnaissant que nous vivons dans un pays exposé à un risque sismique élevé. Cette réalité exige que nous dormions avec un œil fermé et l’autre ouvert, prêts à affronter le meilleur et le pire en cas de surprise sismique. Ces réflexions prennent une dimension critique dans un pays où l’État semble presque démissionner sur plusieurs fronts, notamment en matière de gestion du risque sismique.
Le 12 janvier 2010 reste gravé dans notre mémoire collective comme un rappel brutal de la vulnérabilité d’Haïti aux catastrophes naturelles. Alors que nous honorons la mémoire des victimes, il est essentiel de reconnaître que notre pays est confronté à des défis systémiques en termes de préparation au risque sismique.
La prise de conscience de notre exposition constante à de tels événements doit aller au-delà de la simple commémoration annuelle. Nous devons établir une culture de préparation permanente, en éduquant la population sur ce qu’il faut faire en cas de tremblement de terre. Cette préparation ne peut être laissée aux seuls citoyens, mais nécessite l’implication active et efficace des autorités, malgré les défis qui peuvent entraver leur action.
Il est urgent de remédier à l’impression d’abdication de la gestion des risques sismiques. Les responsabilités de l’État en termes de planification, d’infrastructures résilientes et de réponse rapide aux catastrophes naturelles doivent être réévaluées et renforcées. Haïti ne peut pas se permettre de rester passif face à des menaces aussi pressantes.
En conclusion, le 12 janvier 2024 doit être un catalyseur d’actions concrètes. Nous devons honorer la mémoire des victimes en travaillant collectivement à renforcer notre capacité à faire face aux risques sismiques. Les leçons tirées de cette tragédie ne doivent pas rester lettre morte, mais au contraire inspirer un engagement permanent en faveur de la sécurité et de la résilience de notre pays.
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