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La Ligue Haïtienne des Femmes pour le Renouveau (LIHFER) déplore l’insécurité qui fait rage en Haïti

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Depuis quelques temps, le pays fait face à une atmosphère sécuritaire très critique, les gangs font la loi et la population haïtienne est devenue la proie de ces groupes armés, une situation qui ne laisse pas indifférents des structures politiques du pays. De ce fait la Ligue Haïtienne des Femmes pour le Renouveau (LIHFER), tire à son tour la sonnette d’alarme et déplore le phénomène de l’insécurité qui fait rage sur le territoire national, notamment la capitale Haïtienne.

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En effet, dans une note de presse rendue publique, dont la rédaction de Netalkole Media, vous invite à découvrir l’intégralité, la LIHFER déplore l’insécurité qui bat son plein dans le pays, précisément à Port-au-Prince. 

Du drame horrifiant du 7 juillet au séisme du 14 août 2021, Haïti n’a pas cessé de vivre des fatalités sous toutes les formes. La première République noire indépendante du monde est confrontée à des situations comme si elle a été frappée d’une malédiction prophétique ; l’ordre et la loi sont en veilleuse, la population est livrée à elle-même. Enfin, le pays a perdu ses repères et le bon sens pour endiguer ses maux.

Face à cette situation catastrophique et inacceptable, nous, le réseau et la plateforme des associations des femmes qui avaient validé la résolution issue du dialogue entre femmes sur le droit à la vie, le droit à la sécurité, nous dénonçons et condamnons fermement la dégradation de la sécurité dans le pays.

À Port-au-Prince, la situation de tension dégénère. Ce sont les gangs qui imposent leurs lois. Depuis plus de deux mois, l’affrontement violent entre ces derniers dans plusieurs communes de l’arrondissement de la Croix-des-Bouquets, notamment Tabarre et Cité Soleil a semé le deuil et la désolation. Les bilans dressé par les autorités font état de 75 morts, une centaine de blessés environ et plus de 9000 déplacés, obligés de laisser leurs domiciles afin de sauver leurs vies et surtout protéger leurs enfants.

Ce climat d’insécurité résulte des manèges d’un petit groupe qui a pris le pays en otage et détruit le rêve de tout un peuple. Ces actes ont tué tout espoir d’un lendemain meilleur. Les Haïtiens sont mêmes dépourvus des produits de première nécessité. 

Face à la pauvreté extrême, les femmes et filles constituent la couche la plus vulnérable de la société. Des actes de violence des gangs ont débouché sur des violences sexuelles y compris le viol collectif et autres… 

En ce sens, LIHFER continue d’exhorter le gouvernement à dialoguer et à multiplier tous ses efforts pour enfin rétablir la paix au sein de la population. La sécurité est plus qu’une nécessité pour ce pays qui voit se profiler à l’horizon le spectre de la violence aveugle et s’éloigner de plus en plus le rêve collectif tant souhaité de jours meilleurs. 

Aujourd’hui plus que jamais, nos voix doivent être entendues. Nous, les femmes haïtiennes, nous exprimons et renouvelons notre désir de nous engager fermement dans la résolution graduelle de cette insécurité qui détruit notre chère Haïti. 

Cette note porte la signature de Pedrica Saint-Jean, la coordinatrice de la LIHFER.

Mackendy Filderice

Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.

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