Après près de trois accords non tenus par les signataires, les propositions d’accords refont surface afin d’éviter un vide dans le pays. En effet, les représentants de l’accord Montana proposent la composition que devrait prendre l’exécutif après le 7 février 2024.
Un Conseil national de transition de cinq membres duquel sortira le président, un nouveau Premier ministre à la tête d’un gouvernement d’unité et de sauvetage national, un organe de contrôle de l’action gouvernementale (OCAG), un système judiciaire fonctionnel avec des organes mandatés pour la durée de la transition, sont entre autres, la composition de l’exécutif proposé par l’Accord de Montana.
Il faut souligner que des proches du pouvoir cherchent à redonner un autre mandat à ce dernier à l’issue d’un quatrième accord, malgré les précédents n’ont pas été respectés, voire exécutés.
Il convient aussi de rappeler que la présidente du Haut Conseil de Transition (HCT), Mirlande Manigat a affirmé que des retards considérables ont été enregistrés dans le processus devant aboutir à l’élection d’un président le 7 février 2024. Ces retards, soutient-elle, risquent de créer un vide dans le pays, parce qu’après le 7 février 2024, il sera difficile pour le HCT et le Gouvernement d’Ariel Henry de rester au pouvoir au regard de l’Accord en question qui est un document officiel publié dans Le Moniteur.
Madame Manigat a tenu pour responsable le PM Ariel Henry qui, selon elle, n’a pris aucune disposition pour respecter ce délai qui pourtant était raisonnable. De plus, Ariel Henry a foulé au pied toutes les clauses de cet Accord, (Accord du 21 septembre) a regretté la Présidente du HCT.
Wallace Elie