Un cri d’alarme a été lancé pour la prison civile de Petit-Goâve, où 500 détenus risquent de mourir de faim. Depuis mardi matin, les prisonniers n’ont ni mangé ni bu, aggravant une situation déjà précaire.
Pierre Elioth Paul, commissaire du gouvernement de Petit-Goâve, et Sony Louidor, commissaire en charge de la prison, ont demandé une aide urgente. Ils appellent les hautes autorités gouvernementales, les citoyens de bonne volonté et les organisations de défense des droits de l’homme à fournir de la nourriture aux prisonniers.
Le dernier envoi de la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) date du 1er avril, mais ces rations sont épuisées depuis le 30 avril, indique le commissaire Paul. Sans une intervention rapide, les prisonniers risquent de mourir de faim.
Le problème ne se limite pas à Petit-Goâve. Les prisons de Jérémie, Aquin, Carrefour, Cap-Haïtien et Jacmel sont confrontées à des crises similaires, mettant en évidence un problème systémique dans le système carcéral haïtien.
Les autorités locales et les défenseurs des droits de l’homme appellent à une réaction immédiate pour éviter une catastrophe humanitaire. Le sort des prisonniers est entre les mains de décideurs et de bienfaiteurs prêts à intervenir rapidement.
Source Photo: Le Filet Info