À présent l’entrée nord de la capitale est occupée par des bandits 

À présent l'entrée nord de la capitale est occupée par des bandits 

Malgré la paralysie qu’affronte le territoire en raison de la crise liée particulièrement à la rareté de carburant, l’insécurité ne chôme pas à Port-au-Prince et dans les villes de province. Après l’entrée sud de la capitale, c’est au tour du nord d’être sous l’emprise des bandits.  

Depuis plusieurs mois, avec la guerre des gangs à Plaine du Cul-de-sac la situation ne cesse de se détériorer jusqu’à envenimer les hauteurs de Canaan. Et à présent, atteindre le grand nord reste un défi en raison des activités de banditisme sur tout le long de la route nationale n° 1.  

Plusieurs opérations policières ont été vouées à l’échec sur la première voie routière du pays, toutefois en début de semaine la police Nationale d’Haïti (PNH) a informé avoir déjoué l’installation d’un chef de gang à Lafiteau, plus précisément dans la localité de Minoterie.  

En effet, trois individus du gang armé dirigé par “Jeff”, ainsi connu, à Canaan, ont été tués lors d’échanges de tirs avec les forces de l’ordre. Ces derniers étaient accompagnés par des bandits du gang “5 segond” dirigé par Izo.  

Si l’on croit les rapports de la police Nationale d’Haïti (PNH) les hommes de Village de Dieu tentent d’étendre leurs tentacules au nord de Port-au-Prince, après avoir conquis l’entrée sud, paralysant ainsi une partie du pays. Ces derniers, alliés de “Ti Gabriel” leader de G-Pèp qui est un adversaire de G-9, ont l’accès de traverser par voie maritime depuis Village de Dieu pour se rendre au nord de Port-au-Prince.  

En rappel, les pairs d’Izo avaient déjà été pointés du doigt le 15 septembre dernier suite à l’enlèvement du propriétaire de “Paryaj Pam”, M. Denis, ainsi connu. L’homme de nationalité russe avait été libéré deux jours après contre rançon. Des hommes armés avaient débarqué dans sa résidence privée à Archaie, plus précisément sur la côte des Arcadins, à bord d’une chaloupe pour le kidnapper.  

Depuis des années les criminels contrôlent le pays comme beau leur semble, malgré cela l’État haïtien, à travers son ministre des Affaires étrangères, Jean Victor Généus, avait affirmé devant le Conseil de Sécurité des Nations-Unies que « tout [la situation] est sous contrôle ». 

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