Fernando Villavicencio, candidat à l’élection présidentielle en Équateur, a été violemment abattu lors d’un rassemblement partisan dans la capitale Quito. Le président équatorien Guillermo Lasso a confirmé la tragédie mercredi soir, plongeant le pays dans le deuil et l’indignation.
Fernando Villavicencio, 59 ans, était un Centriste convaincu et l’un des huit candidats au premier tour de l’élection présidentielle prévue pour le 20 août prochain. Alors que les espoirs étaient grands pour sa campagne, les circonstances choquantes de son assassinat ont mis en lumière la fragilité de la démocratie équatorienne.
De récents sondages placent Fernando Villavicencio en deuxième position en termes d’intentions de vote, avec environ 13 % de soutien. Il se trouvait ainsi derrière l’avocate Luisa Gonzalez, proche collaboratrice de l’ex-président de gauche Rafael Correa. Les électeurs avaient manifesté leur soutien à M. Villavicencio pour sa vision centriste et son engagement en faveur d’une politique inclusive.
Cet acte de violence politique choquant soulève des questions quant à la stabilité du processus électoral équatorien et à la sécurité des candidats.
Par ailleurs, la scène politique équatorienne est désormais plongée dans l’incertitude, avec des conséquences potentiellement importantes pour l’avenir du pays. L’assassinat de Fernando Villavicencio rappelle l’importance de la stabilité politique et de la sécurité dans les processus électoraux, et souligne la nécessité d’une enquête approfondie pour rendre justice à sa mémoire.
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