Mardi 27 septembre, la commune de Carrefour a tenu sa deuxième journée de mobilisation, dénonçant notamment l’insécurité, la cherté de la vie, la décision du gouvernement d’augmenter le prix des produits pétroliers, et exigeant le départ du Premier ministre Ariel Henry. Des milliers de citoyens sont maintenant dans les rues pour exprimer leur mécontentement à l’égard du gouvernement actuel.
Pour la deuxième journée consécutive, les habitants de la commune de Carrefour se sont à nouveau mobilisés pour dénoncer les mauvaises conditions de vie de la population générale.
Des milliers de citoyens sont actuellement dans les rues pour faire valoir leurs revendications : ils dénoncent l’insécurité, la cherté de la vie, la décision du gouvernement d’augmenter le prix des produits pétroliers et exigent le départ du Premier ministre Ariel Henry, entre autres.
Toute activité a cessé dans cette commune, qui relie la capitale à au moins quatre provinces géographiques du pays via la route nationale 2. Il n’y a pas de trafic depuis hier et les banques commerciales et les grandes entreprises ne fonctionnent pas.
Les manifestants ont dressé des barrages routiers dans certaines régions pour faire valoir leurs revendications. Des milliers de personnes ont défilé hier sur le tarmac pour tenter de rejoindre le centre de Port-au-Prince. Quand ils ont atteint Fontamara, des hommes armés leur ont bloqué le passage.
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