Suite à la disparition tragique d’Isca Andrice, membre du gang “G-9 an fanmi”, les rues de Cité Soleil sont le théâtre d’affrontements meurtriers, plongeant la communauté dans un vide sécuritaire persistant. Le RNDDH rapporte que la coalition criminelle “G-9” est responsable d’attaques qui ont coûté la vie à au moins dix personnes, entraînant un lourd bilan de morts, de blessés et de déplacés.
La crise s’intensifie au fur et à mesure que des gangs rivaux, notamment le “G-Pèp”, profitent du vide laissé par la disparition d’Isca Andrice pour étendre leur influence territoriale. Pierre Espérance, militant des droits de l’homme, souligne que les troubles sont alimentés par des luttes de pouvoir au sein de la coalition, exacerbant des tensions déjà palpables.
Le père Édouard Ducarmel décrit un climat d’enfer, où fusillades et menaces de mort terrorisent la population, paralysant les activités socio-économiques et plongeant la région dans la précarité. Malgré des appels désespérés, la PNH reste inexplicablement absente, soulignant son incapacité à contenir la violence qui ravage la communauté.
Face à cette spirale destructrice, la population de Cité Soleil est prise au piège d’un vide sécuritaire dévastateur. Il est urgent que les autorités gouvernementales agissent pour rétablir la paix et la sécurité, en répondant aux appels désespérés d’une communauté en détresse.
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