Depuis quelques jours, le quartier de Clercine, autrefois réputé pour ses marchés animés et ses supermarchés bondés, est plongé dans une effrayante métamorphose. Les rues commerçantes, autrefois très animées, sont aujourd’hui désertes, plongées dans un silence inquiétant que seul le bruit des coups de feu vient troubler, sur fond de peur et d’incertitude.
Autrefois artère vivante reliant différentes communes de l’aire métropolitaine, Clercine est devenue un symbole de terreur, évoquant l’ombre de guerres urbaines comme celle de Falloujah, en Irak. La population haïtienne, déjà éprouvée par de nombreuses épreuves, est contrainte de fuir une fois de plus, sans savoir où se réfugier.
Les habitants les plus prudents se sont réfugiés chez des proches, tandis que d’autres, livrés à eux-mêmes, prennent des risques pour subvenir à leurs besoins quotidiens, ou préfèrent se terrer chez eux dans l’attente incertaine du lendemain. Cette insécurité permanente pèse sur le quartier et menace la sécurité de toute la plaine de Cul-de-Sac.
Malgré les efforts des autorités, l’insécurité persiste, faisant de Clercine un lieu où la liberté de mouvement est devenue un luxe inaccessible. L’avenir reste incertain et la population a été prise en otage par la violence qui a bouleversé son quotidien autrefois paisible.
Source Image: lakay info 509
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