Le conflit entre le Hamas et Israël est entré dans son 46e jour ce mardi. Les familles et les amis de quelque 240 otages détenus par le Hamas à Gaza demandent au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de les ramener chez eux lors d’une manifestation à Tel Aviv, Israël, au petit matin du mardi 21 novembre 2023.
Les otages détenus par le Hamas semblent plus proches que jamais d’être libérés, ce qui donne beaucoup d’espoir aux familles des disparus. Peu avant 2 heures du matin mercredi, après de longues discussions, le Parlement israélien a approuvé un accord avec le Hamas prévoyant la libération de 50 femmes et enfants détenus depuis le 7 octobre, en échange d’un cessez-le-feu de quatre jours et de la libération de centaines de prisonniers palestiniens.
Plus tôt dans la soirée, Benjamin Netanyahu a annoncé que le processus se déroulerait par étapes.
L’armée israélienne a annoncé que ses soldats “continuaient le combat” dans le nord de la bande de Gaza, tandis que des sources palestiniennes ont fait état de tensions à l’hôpital indonésien qui, selon le Hamas, avait été la cible la veille d’une attaque israélienne ayant tué 12 patients et leurs familles.
Selon les Nations unies, près de 1,7 million des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés à cause de la guerre. Depuis le 9 octobre, la bande de Gaza est soumise à un “siège total” par Israël, qui a bloqué l’acheminement de nourriture, d’eau, d’électricité et de médicaments.
Selon le bureau des médias du gouvernement de Gaza, affilié au Hamas, plus de 14 000 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre.
Selon ces chiffres invérifiables, 5 500 enfants ont été tués à ce jour. Du côté israélien, quelque 1 200 personnes ont été tuées, principalement des civils, qui ont été massacrés le 7 octobre.
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