Le mardi 6 février à Pétion-Ville, des agents de la BSAP ont attiré l’attention en circulant armés dans une voiture portant le logo officiel du corps. Aux côtés de citoyens scandant ” Viv BSAP ! “, ces agents se sont retrouvés dans un contexte tendu, malgré l’interdiction récente du port d’armes et d’uniformes par les membres de la BSAP lors des manifestations.
Malgré le communiqué du gouvernement de la semaine dernière interdisant le port d’armes et d’uniformes aux agents de la BSAP, leur présence aux manifestations de Pétion-Ville soulève des questions quant au respect de cette directive. La population civile, tout en faisant l’éloge de la BSAP, se retrouve dans une situation controversée.
Pendant ce temps, la situation s’est intensifiée dans la ville du Cap-Haïtien, où la police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser un mouvement de protestation en cours. A 17h50, les citoyens continuaient de réclamer la démission du Premier ministre Ariel Henry.
Des agents de la BSAP ont été observés en train de participer au mouvement, ajoutant une dimension complexe à cette crise sociopolitique.
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