La violence ne cesse de faire des ravages en Haïti. Des policiers sont régulièrement pris pour cible par des bandits, et ces derniers jours, plusieurs d’entre eux ont perdu la vie dans des attaques violentes. Mais derrière ces tragédies se cachent des histoires humaines, des familles dévastées par la perte d’un être cher.
Les funérailles des policiers assassiné à Thomassin le 9 avril 2023, Pierre-Paul Junior Dorcé, Agent II, Robenson Nicolas, Agent II, et de Médaise Fortilien Claude, Agent I, respectivement issus de la 25e, 26e et 28e promotion, ont été chantées, dans la matinée de du vendredi 21 avril 2023, à l’Église Baptiste sur le Rocher, à Delmas 31.
En effet, parmi ces familles en deuil, il y a celles des policiers tués par des bandits. Des parents qui ont vu leur enfant partir travailler, comme tous les jours, pour ne plus jamais le revoir. Ils sont inconsolables, anéantis par la douleur de perdre un être cher de manière brutale et injuste.
Ces parents témoignent de leur peine avec des mots poignants. « Je ne peux pas croire que mon fils est parti, merci Ariel Henry, merci Michel Martelly, vous avez cassé mon bras », dit une mère qui a perdu son fils policier le 9 avril dernier. « Il était mon seul enfant, il était tout pour moi », ajoute-t-elle, en larmes. D’autres parents parlent de leur fierté de voir leur enfant devenir policier, un métier difficile et dangereux, mais noble et au service de la population.
Mais aujourd’hui, leur fierté a laissé place à la tristesse et à la colère. La tristesse de voir leur enfant partir trop tôt, sans avoir pu réaliser tous ses rêves. La colère de savoir que ces bandits qui ont ôté la vie à leur enfant restent impunis, libres de recommencer.
« Nous avons perdu notre enfant, notre fierté et notre soutien », a déclaré un père. « Nous n’avons pas de mots pour décrire notre douleur. »
Les familles ont également exprimé leur colère et leur frustration envers les autorités, qui n’ont pas réussi à protéger leurs enfants et à arrêter les criminels responsables. Ils ont appelé à une action plus forte contre la violence et l’impunité en Haïti.
« Nous voulons que justice soit faite », dit un parent. « Nous voulons que les responsables soient arrêtés et jugés pour ce qu’ils ont fait. Nous ne pouvons pas laisser cela se reproduire. »
La mort de ces policiers a également un impact sur la communauté dans son ensemble, qui a perdu des membres dévoués et courageux. Les proches ont appelé à une plus grande reconnaissance pour les policiers et leur sacrifice.
« Ces policiers assassinés étaient des héros », a déclaré un proche. « Ils ont donné leur vie pour protéger les autres. Nous ne les oublierons jamais. »
D’un autre côté, ces parents appellent à la fin de la violence et de l’impunité en Haïti. Ils espèrent que leur douleur servira à sensibiliser l’opinion publique sur les conséquences tragiques de la violence armée. Ils demandent que les auteurs de ces crimes soient punis et que les forces de l’ordre soient mieux protégées dans l’exercice de leur mission.
Mais pour l’instant, ces parents doivent faire face à l’immense douleur de la perte de leur enfant policier, parti trop tôt dans des circonstances tragiques. Leur peine est immense, leur désarroi total. Ils continueront de témoigner de leur souffrance, dans l’espoir que leur appel à la justice soit entendu.
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