Lors d’une intervention ce vendredi sur l’affaire du canal à l’origine de l’actuel conflit haïtiano-dominicain, Jacques Sauveur Jean, ancien sénateur de la région Nord-est, a fait d’importantes révélations sur l’identité de l’actuel président d’Haïti.
Alors que le pays est dirigé depuis plus de deux ans par un prétendu Premier ministre nommé Ariel Henry, une déclaration de l’ancien sénateur Jacques Sauveur Jean révèle que tant Haïti que la République Dominicaine sont dirigés par le CORE Group.
Sanctionné par la République Dominicaine, Jacques Sauveur Jean a été contacté par l’équipe du Journal Premye Okazyon de Radio Caraïbes ce vendredi 15 septembre, il a proclamé que son patriotisme est la cause principale de ladite sanction et il a également révélé que les agitations du Président Dominicain Luis Abinader sont dues aux ordres du groupe CORE.
Interrogé sur la note du Bureau du Premier ministre, l’ancien sénateur a révélé en réaction qu’Ariel Henry est au service de Luis Abinader et qu’Haïti ainsi que la République Dominicaine sont dirigés par le groupe CORE et que la seule note qui compte est la sienne :
“Moun pou w ta tande pale pou w ta pran sa o serye, se prezidan peyi d’Ayiti a”.
Il poursuit en disant qu’il peut dire au journaliste Guerrier qui est l’actuel président d’Haïti, comme il l’a fait dans la déclaration suivante : “Prezidan peyi d’Ayiti a se Association des diplomates en Haïti ki syeje an Ayiti, c’est le CORE Group puisque se yo ki syeje andedan Palè Nasyonal e yo gen sekretè jeneral yo, yo gen direktè kabinè, yo gen tout anplwaye palè yo, yo gen tout sekirite o sèvis yo…”
Selon Jackito, le groupe CORE est l’actuel président d’Haïti. Cette déclaration fait écho à celle de Daniel Foote dans sa lettre de démission de septembre 2021, dans laquelle l’envoyé spécial américain en Haïti affirmait notamment qu’il fallait donner aux Haïtiens la possibilité de tracer leur propre voie sans influence internationale et sans favoriser certains candidats au pouvoir.
Dans un article intitulé ‘’Ces puissances étrangères qui dirigent Haïti’’, publié sur le site de Radio-Canada, la militante haïtienne Monique Clesca avait fait une déclaration similaire :
“… Nous avons peut-être des institutions faibles. Nous pouvons avoir des différends avec nos voisins. Mais nous sommes un pays souverain et c’est nous qui devons décider de notre présent et de notre avenir…”
“Et ce que nous voulons, c’est que le Core Group ne se mêle pas de nos affaires”, avait-elle ajouté.
Le Core Group est un groupe de diplomates composé des ambassadeurs du Brésil, du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Union européenne, de l’Espagne, des États-Unis d’Amérique, du représentant spécial de l’Organisation des États américains et du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies.
Ce groupe, semble-t-il, a encore son mot à dire, en juillet 2021, après la publication de sa note et de sa déclaration sur la formation d’un nouveau gouvernement, suite à l’assassinat de Jovenel Moïse, les Haïtiens ont hérité de la peste connue sous le nom d’Ariel Henry.
Daniel Foote, a insisté sur le fait que ce groupe avait choisi l’actuel Premier ministre et président par intérim Ariel Henry deux semaines après avoir d’abord soutenu Claude Joseph.
“L’orgueil démesuré qui nous fait croire que nous devrions choisir le gagnant – une fois de plus – est impressionnant”, a-t-il écrit
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