Haïti fait face à une pénurie de carburant pleinement supportée par l’État haïtien

La vente illicite des produits pétroliers dans les rues de la capitale et dans les villes de provinces suit paisiblement sa route. Depuis plusieurs mois, s’approvisionner en carburant reste un défi majeur : « gen gaz, men pa gen gaz ! » 

Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!

En effet, malgré la rareté de l’or noir sur le marché local, celui-ci est toujours disponible sur les trottoirs, ce, dans la plus grande transparence. Tous les jours, des consommateurs se lancent dans une véritable bataille pour se procurer un peu de gazoline ou de diesel dans les stations-services alors que les rues sont bondées de gallons.  

Les trafiquants occupent les rues de plus en plus alors que l’État haïtien, à travers son ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI), à sa tête Ricardin Saint-Jean – se contente à simplement publier des notes d’avertissement contre la vente illicite de carburant dans les artères de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et ses environs. 

La vente du pétrole dans des recipients affecte grandement le marché local. Des pompistes, de différentes stations-services à Delmas et à Pétion-ville – entre autres, favorisent la vente de l’or noir dans des récipients au lieu d’approvisionner le réservoir des véhicules (voitures, motocyclettes). 

Depuis plus d’un an, face à la pénurie de pétrole qui perdure en Haïti, des personnes s’entassent sous les pompes dans l’espoir d’avoir quelques gouttes d’essence, même si plusieurs autres espèrent l’acheter le carburant pour le revendre sur le marché noir à prix d’or.