Dans un contexte où Haïti est en proie à des violences incessantes dues aux activités de bandes armées, le Premier ministre Garry Conille a exprimé sa volonté de recourir au dialogue pour rétablir la paix. Cependant, il insiste sur des conditions non négociables pour entamer toute discussion : “La première étape est la suivante : déposez les armes et reconnaissez l’autorité de l’État, et ensuite nous pourrons nous rencontrer”, a-t-il affirmé.
Cette déclaration marque une tentative déterminée de réaffirmer l’autorité de l’État dans un pays où les gangs ont longtemps défié le gouvernement. Dans le même temps, l’administration haïtienne redouble d’efforts pour restaurer la sécurité et la stabilité, consciente des défis majeurs auxquels le pays est confronté en matière de sécurité. Les récentes provocations des gangs ont mis en évidence le besoin urgent d’une réponse ferme et coordonnée du gouvernement.
Le Premier ministre Conille n’a pas seulement mis l’accent sur la fermeté, il a également souligné l’importance d’un dialogue constructif, mais dans le strict respect des principes fondamentaux de la loi et de l’ordre. Cette position pourrait être le signe d’une nouvelle approche du gouvernement haïtien, combinant fermeté et ouverture conditionnelle, dans le but de désamorcer la violence qui entrave le développement et la vie quotidienne en Haïti.
Alors que le pays peine à trouver des solutions durables à son instabilité chronique, la proposition du Premier ministre pourrait ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre l’Etat et les groupes armés. Cependant, le succès de cette initiative dépendra en grande partie de la volonté des gangs de déposer les armes et de reconnaître l’autorité de l’Etat, ce qui reste une question cruciale.