L’ancien sénateur Steven Irvenson Benoît n’est pas passé par quatre chemins pour dénoncer l’intervention de la force multinationale qui sera dirigée très prochainement par le Kenya en Haïti. Sur le réseau social X, anciennement Twitter, l’ex homme d’État a exprimé son inquiétude face à une telle demande du gouvernement haïtien et déclaré que celui-ci sera tenu responsable des conséquences.
Le Premier ministre démissionnaire de l’Accord Montana a déclaré que le Conseil de sécurité de l’ONU a non seulement violé sa charte, mais aussi la Constitution d’Haïti suite au vote de la résolution 2699, le lundi 02 octobre dernier.
“Les fossoyeurs de la nation, Ariel Henry et ses ministres et alliés paieront très cher ce crime odieux au peuple Haïtien ! ”, a-t-il lancé, rappelant qu’après 1915, 1994, 2004, voilà qu’encore Haïti est sous occupation étrangère.
L’opposant farouche du pouvoir en place s’inquiète que cette fois-ci, c’est un pays africain qui a décidé de faire de la sous-traitance.
“Notre constitution est à nouveau violée par le régime phtk 3. Ariel Henry et Alliés, le peuple haïtien prend acte !” – Steven Benoît
Le cinquantenaire croit impérativement qu’il faut une nouvelle proposition de sortie de crise sur la table. Une proposition claire qui prévoit un président provisoire, un Premier ministre de transition, un gouvernement de salut public et un organe de contrôle. En résumé : toujours la même sauce, mais avec de nouvelles têtes politiques.
Steven Benoît a, une fois de plus, proposé la feuille de route de l’Accord Montana comme marche à suivre pour le gouvernement de transition. Et selon lui, la Cour de cassation qui compte encore 3 juges régulièrement nommés, a un rôle à jouer dans la résolution de la crise.
“La Constitution est debout ! ”, conclut-il.
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