King Street, le patron de la drill, prêt à affoler les compteurs de nouveau

Jephte Pascal
ParJephte Pascal- Rédacteur
king street, le patron de la drill, prêt à affoler les compteurs de nouveau

Le jeune rappeur King Street, spécialiste de la drill, a tout fait depuis ses débuts pour se démarquer de ce qui se faisait dans ce sous-genre musical. Ce n’est pas son dernier single annoncé qui va nous prouver le contraire.

La drill est un sous-genre musical piteusement traité en raison des sujets traités. Elle n’a pas cessé de prendre de la place dans le quotidien des jeunes de nos jours. À la base, elle n’a été portée que par des jeunes rappeurs faisant l’apologie du meurtre. La violence y occupait une grande place, rendant la musique peu potable pour la majeure partie des amateurs. Et puis, King Street a surgi de nulle part.

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Rien qu’avec le teaser de son dernier single, le rappeur annonce la couleur. “Eseye Grandi” en est le titre. Cette fois, King Street s’adresse à ceux qui se laissent emporter par l’oisiveté ou dont la maturité ne dit pas grand-chose. Par ses bars toujours puissants et crus, il semble les pousser vers l’essentiel de la vie. Après avoir trouvé sa voie, il compte aider les autres à trouver la leur.

À seulement 20 ans, Tèt Kale comme peut en attester sa boule à zéro, peut se targuer d’avoir à son actif plusieurs hits. Le dernier en date est le single “E kounya” en featuring avec le talentueux Durkheim. Un titre touchant dans lequel les deux artistes racontent le fait de faire le grand saut sans pouvoir en sortir indemne. Le clip totalise à ce jour près de 7 millions de vues sur YouTube.

Le natif de Port-à-Piment s’est déjà servi de la drill pour toucher au cœur ses auditeurs. La chanson “Ki plan w pou mwen” dans lequel il évoque la dépression, l’envie de suicide et la mort inacceptable de sa mère, n’a pu s’empêcher de porter cette touche de tristesse. Il adresse ses mots à l’être suprême en lui questionnant sur le plan tracé pour sa vie de mortel.

Depuis la parution de son titre “Respè m pa pou fake” le jeune rappeur n’a cessé de gravir les échelons. Il en a profité pour épurer la drill à sa façon, ce sous-genre du hip-hop ne peut plus être simplement associé à la violence depuis ses prouesses. King Street en fait une musique accessible à tous et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas à son dernier coup de maître.

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Jephte Pascal
Par Jephte Pascal Rédacteur
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Homme de lettres. Étudiant à la Faculté de Linguistique Appliquée de l'UEH. Rédacteur sportif de NetAlKole Media ainsi que présentateur de Pale Boul.