L’achèvement rapide du Canal sur la rivière Massacre témoigne de l’ardente volonté de la population haïtienne de voir ce projet se réaliser”, souligne Wideline Pierre, porte-parole du comité de construction. Malgré l’enthousiasme local, le gouvernement haïtien reste étrangement absent de cette initiative cruciale pour l’irrigation de la plaine de Maribaroux.
Selon Wideline Pierre, les Haïtiens sont les principaux acteurs de la construction du canal, mais l’implication du gouvernement brille par son absence. Des topographes mandatés par les autorités ont été envoyés sur place, mais leur mission a été interrompue suite à un conflit avec la population locale. L’altercation a éclaté lorsque les géomètres ont refusé de partager leurs données avec les ingénieurs du chantier, ce qui a créé des tensions regrettables.
Le directeur a dénoncé le manque de volonté des autorités de l’Etat de soutenir les travaux, soulignant que les derniers échanges entre le comité de construction et les représentants de l’Etat remontent à plus de deux mois. Cette indifférence de la part des autorités gouvernementales soulève des questions quant au soutien officiel d’un projet pourtant salué par la communauté locale.
En conclusion, si l’enthousiasme des Haïtiens pour la construction du Canal sur la Rivière Massacre est palpable, le manque d’implication du gouvernement soulève des inquiétudes quant à l’avenir de ce projet d’irrigation vital pour la région de la plaine de Maribaroux.
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