Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, suite à son appel à la formation d’une force multinationale pour intervenir en Haïti, a pris le soin de détailler ses composants et sa principale mission devant permettre au territoire de se débarrasser des gangs et d’avoir une stabilité incessante.
M. Guterres a déclaré que son appel « n’est pas pour une mission politique ou militaire de l’ONU, mais pour une force multinationale robuste, déployée par la communauté internationale et d’agir main dans la main avec la Police Nationale d’Haïti (PNH) ».
Selon l’agence espagnole EFE, il a lancé cet appel en premier lieu aux membres du Conseil de sécurité « et à tous les acteurs potentiels » qui pourraient intégrer cette force, lancée par le gouvernement et des responsables haïtiens depuis octobre 2022.
Interrogé pour savoir si cette force devrait compter « 1 000 à 2 000 membres », comme le suggère un expert de l’ONU sur Haïti, le Secrétaire général António Guterres a répondu que ces chiffres « ne sont pas du tout exagérés », bien qu’il soit trop tôt pour établir un nombre exact.
Rappelons que depuis sa dernière visite en Haïti le 1er juillet dernier, Antonio Guterres ne cesse d’exprimer sa préoccupation par l’extrême vulnérabilité des populations face à ces « gangs prédateurs », notamment par l’impact disproportionné de cette violence sur les femmes et les filles, et condamné avec la plus grande fermeté les violences sexuelles généralisées utilisées par les gangs armés « comme arme pour instiller la peur ».
Aujourd’hui, le Secrétaire général de l’ONU est plus que déterminé à apporter son soutien au peuple haïtien. En ce sens, il appelle la communauté internationale « à se mobiliser » en faveur des Haïtiens qui vivent un « véritable cauchemar » en raison de la violence des gangs ainsi que d’autres aspects de la crise.
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