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La récupération de l’Hôpital général revendiquée par la presse kenyane

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Selon un article publié mercredi par le journal Kenyans, le mérite de la reprise de contrôle de l’Hôpital de l’université d’État d’Haïti aux gangs revient au contingent kényan présent dans le pays à l’issue d’une opération d’envergure menée dimanche soir. Des allégations contraires à l’annonce du directeur général de la PNH, Rameau Normil, lundi lors de son point de presse conjoint.

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Alors que la population haïtienne se questionne sur le réel engagement du premier contingent kényan deux semaines après leur arrivée à Port-au-Prince, une campagne communicationnelle en terre kényane fait état de succès pour ces policiers qui ont atterri à l’aéroport Toussaint Louverture 25 juin dernier. Les policiers kenyans s’étaient engagés dans de violents affrontements pour ce premier gain territorial, affirme Kenyans.

Dans la réalité, depuis leur arrivée à Port-au-Prince, les policiers kenyans n’ont effectué jusqu’à aujourd’hui que de rares apparitions dans des zones éloignées des territoires contrôlés par les gangs armés. Après leur visite dans les véhicules blindés de la PNH au bas de la ville, leur présence au Palais national, leur parade dans les rues de Clercine, leur positionnement controversé devant l’ambassade des États-Unis en Haïti, aucune avancée significative n’a eu lieu de leur part.

Si le commandant en chef de la PNH, Rameau Normil, qualifiait ces deux premières semaines de phase préparatoire et d’observation, la réalité semble échapper à la presse kenyane qui s’efforce de faire croire à sa population que les policiers kenyans se sont déjà engagés dans la lutte contre les gangs armés.

L’intervention policière qui avait mené à la récupération de l’Hôpital général dans la soirée du dimanche 7 juillet a été orchestrée exclusivement par les unités spécialisées de la police nationale d’Haïti. De plus, la visite spectaculaire du Premier ministre Garry, du conseiller-président Louis Gérald Gilles et du DG de la PNH à l’Hôpital général a été soutenue par un imposant dispositif de sécurité établie par les unités spécialisées de la PNH.

L’information diffusée dans la presse kenyane au sujet des policiers kenyans en Haïti met en lumière la responsabilité cruciale des autorités haïtiennes d’établir tout un plan de communication pour scruter efficacement les éventuelles réalisations de la mission multinationale.

La population haïtienne de son côté, déçue par cette propagande de la presse kenyane, attend avec impatience le début de l’ultime phase de démantèlement des gangs armés, avec inévitablement le soutien efficace des policiers surpayés de la mission multinationale à la police nationale d’Haïti.

Jacky Chery

Étudiant en Communication Sociale et en Sciences Juridiques à l'UEH, également Journaliste-redacteur à Netalkole Media. Un passionné de l'écriture et de la lecture.

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Tags: Haiti Hopital HUEH journal Kenya PNH Police policiers kenyans Port-Au-Prince presse kenyane