L’ancien chef de la Mission des Nations unies pour la stabilisation d’Haïti (Minustah), le Chilien Mariano Fernández, a déclaré que l’intervention d’une force militaire dans le pays doit être suivie d’un plan de développement qui pourrait réduire les difficultés de la population haïtienne.
Dans un entretien accordé au journal dominicain Listin Diario, l’ancien chef de la Minustah a affirmé hier jeudi qu’un plan d’intervention militaire en Haïti qui n’est pas accompagné d’un plan de développement pourrait entraîner de nouveau des situations d’instabilité.
Pour Mariano Fernández, avec un plan de développement économique et humain en Haïti il y aura des chances de succès pour une campagne menée par des forces militaires étrangères pour parvenir à la stabilité politique et sociale dans le pays ravagé par des crises internes.
Par ailleurs, l’ancien chef de la mission onusienne prévient que, compte tenu de la gravité de la situation en Haïti, il est impératif d’agir et vite. Si aucune action n’est posée, les gangs vont continuer jusqu’à ce que les choses se règlent d’elles-mêmes, a-t-il dit.
Toutefois, l’ancien chef des casques bleus croît, en plus du renfoncement des forces de police, qu’il faut également des institutions solides, la sécurité, un pacte de gouvernance et un plan de développement qui donne du travail aux haïtiens.
Pour Mariano Fernández qui s’est basé sur son expérience au cours de ses presque deux années à la tête de la mission de l’ONU en Haïti, croît que l’intervention d’une force militaire étrangère ne suffit pas pour faire face à tant de défis dans le pays si troublé.
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