Ce dimanche 30 juin, une scène inquiétante a retenu l’attention des réseaux sociaux : les rues autour du commissariat de Gressier étaient sous le contrôle des bandits de “Gran Ravin”, armés jusqu’aux dents, après le retrait de la police. Malgré les récents changements à la tête des principales institutions haïtiennes, comme l’arrivée de policiers kenyans et de nouveaux responsables à la Primature et à la Police Nationale, la menace des bandits armés persiste et sème la terreur sur le sol haïtien.
Cette nouvelle vague de criminalité à Gressier s’inscrit dans un contexte d’efforts internationaux, symbolisés par la présence des forces kenyanes dans le cadre d’une mission multinationale. Pourtant, les habitants sont laissés seuls face à la recrudescence de la criminalité dans leur commune.
L’installation d’un nouveau Premier ministre et d’un nouveau directeur général à la tête des institutions gouvernementales avait fait naître l’espoir de mesures efficaces contre les bandes armées. Cependant, les événements de Gressier démontrent une réalité alarmante : les promesses faites par les nouveaux dirigeants de neutraliser les criminels restent pour l’instant lettre morte.
La vidéo virale montrant des bandits lourdement armés aux abords du commissariat de Gressier ne reflète pas seulement une crise sécuritaire immédiate, mais soulève également des questions plus larges sur la capacité du gouvernement à protéger ses citoyens. Malgré les assurances répétées de Normil Rameau et d’autres responsables, l’urgence d’une action concrète pour démanteler les réseaux criminels semble plus que jamais d’actualité.
En conclusion, l’incident de Gressier met en lumière un défi majeur pour les nouveaux dirigeants d’Haïti : comment transformer les promesses de sécurité en actions tangibles qui restaurent la confiance des citoyens et assurent leur sécurité au quotidien. Tant que ces questions resteront sans réponse, la communauté continuera à vivre sous la menace constante d’une violence incontrôlée.
Source photo: Hebdo24