Le Kenya surmonte les obstacles juridiques pour répondre à l’appel humanitaire d’Haïti

Mackendy Filderice
ParMackendy Filderice- Rédacteur
le kenya surmonte les obstacles juridiques pour répondre à l'appel humanitaire d'haïti

Malgré un récent revers juridique au Kenya, le président William Ruto a confirmé, lors du sommet Italie-Afrique à Rome, que le pays restait engagé dans une mission de sécurité approuvée par les Nations unies en Haïti. Cette mission, qui vise à lutter contre la violence des gangs qui a causé la perte de près de 5 000 vies en Haïti l’année dernière, avait été temporairement bloquée par une décision de justice au Kenya.

Le président Ruto a souligné que la demande d’aide d’Haïti remontait à plusieurs mois et qu’il prévoyait une demande formelle imminente, répondant ainsi aux exigences de la cour kenyane. Il a indiqué que la mission pourrait progresser dès la semaine prochaine, sous réserve de la résolution des formalités bilatérales entre le Kenya et Haïti, comme l’a suggéré le tribunal.

- Advertisement -
Ad imageAd image

Interrogé sur les discussions en cours avec Haïti, M. Ruto a confirmé qu’une demande formelle avait été faite il y a plusieurs mois, en réponse aux préoccupations du tribunal. Haïti a demandé de l’aide en 2022 face à la montée de la violence des gangs, mais a eu du mal à trouver du soutien en raison de la réticence de nombreux gouvernements étrangers à soutenir l’administration non élue du pays.

Le Kenya, fort de son expérience dans les opérations internationales de maintien de la paix, s’est porté volontaire en juillet dernier, engageant 1 000 policiers en solidarité avec le pays frère. D’autres pays, dont les Bahamas, Antigua-et-Barbuda et la Jamaïque, ont également exprimé leur volonté de contribuer, les États-Unis s’engageant à verser 200 millions de dollars pour que le déploiement devienne réalité.

Le président Ruto a souligné qu’il s’agissait avant tout d’une opération de police, et non d’une opération militaire, en réponse à la crise humanitaire en Haïti. Les Nations unies ont récemment fait état d’une augmentation de 119 % du nombre de personnes tuées par la violence des gangs en Haïti l’année dernière, ce qui souligne l’urgence de cette mission internationale.

Facebook Comments

- Advertisement -
Partagez cet article
Mackendy Filderice
Par Mackendy Filderice Rédacteur
Follow:
Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.