Le ministère de la Justice appelle les Haïtiens à se défendre en cas d’attaque de bandits

Le ministère De La Justice appelle Les Haïtiens à Se Défendre En Cas D'attaque De bandits

le ministère de la justice appelle les haïtiens à se défendre en cas d'attaque de bandits

Serait-ce pour montrer son incapacité à sécuriser ses citoyens ? Le ministère de la Justice et de la Sécurité Publique (MJSP), dans un communiqué publié sur sa page Facebook, a appelé la population civile à avoir recours à la légitime défense s’il elle est attaquée par des bandits.

Ministè Jistis ak Sekirite piblik pwofite raple tout moun nan ka kote endividi ak zam antre lakay yo ak vyolanslalwa pèmèt yo defann tèt yo jan atik 272 jiska 274 Kòd Penal Ayisyen presize sa.

La situation socio-sécuritaire se détériore quotidiennement, et les autorités sont jusqu’ici dans l’incapacité de résoudre le problème. Le MJSP s’est prononcé hier lundi 6 mars sur l’insécurité grandissante, et a, en premier lieu, appelé la Police Nationale d’Haïti (PNH) à prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger la vie et les biens des citoyens comme indiquer par loi.

Aussi, il appelle les forces de l’ordre à intensifier leur offensive contre les malfaiteurs qui sèment le trouble et le deuil au sein de la population, déjà fatiguée par d’autres crises, dont l’alimentaire.

Par ailleurs, le troisième pouvoir, à travers son unité de communication, évoque les conséquences que quiconque subira en cas de collaboration avec les gangs armés.

“Li enpòtan pou chak sitwayen sitwayèn konnen  yon moun kolabore ak gang, ede yo pa kelkeswa mwayen pou yo  zak kriminel, y ap sibi menn  ak yo dapre atik 45 Kòd Penal Ayisyen an”, a averti le MJSP.

En rappel, depuis plusieurs années, particulièrement depuis l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse le 7 février 2021, le pays connaît une descente aux enfers. Dans un premier temps avec la crise socio-politique, et aujourd’hui avec la sécurité qui tarde à montrer son vrai visage en raison de la prestation sans fin des gangs armés.

Aucune classe n’est épargnée actuellement. Les bandits contrôlent presque toutes les artères de la capitale Port-au-Prince, et des villes de province. La PNH, en plus d’être sur le banc des victimes, a une carence en équipements et matériels d’intervention.

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