Dans l’univers du slam, la Coupe du Monde de slam Inter-universitaire ainsi que la Copa America de Slam se profilent à l’horizon. Haïti sera bel et bien représenté par le slameur Youven Beaubrun dit Beven.
Auteur de deux romans, Youven Beaubrun dit Beven a vu le jour à Delmas 33. Il est passionné de littérature, de poésie et d’art tout court. Beven poursuit actuellement des études en entrepreneuriat culturel via Trace Academia après des études en entrepreneuriat inachevées. Il est également poète, compositeur musical, animateur d’atelier d’écriture et activiste culturel.
La 11e édition de la Coupe du monde de slam Inter-universitaire prendra place au Gabon, plus précisément à Libreville du 16 au 25 mai 2024. Plus de 20 pays issus des 5 continents vont concourir pour une place au sommet. Quelques temps après, arrivera la Copa America de Slam (21-30 juin 2024). Elle opposera 16 pays de l’Amérique. Deux compétitions pour lesquelles Beven est qualifié.
Le slameur se dit déjà animé par un sentiment de fierté à l’idée de prendre part à ces deux compétitions internationales. Seul hic, pour ces deux tournois, les slameurs doivent se débrouiller en vue de régler leurs billets d’avion, l’héberge étant pris en charge par les organisateurs. Ce qui met, pour l’instant, Beven au pied du mur.
Pour se qualifier pour ces compétitions, Beven a dû être sacré champion national de slam. Il a eu l’opportunité de le faire à deux reprises ; en 2021 et 2023 au niveau universitaire. Il a déjà pris part à des tournois internationaux comme la Coupe du monde de slam poésie en 2022 (à distance), le World Poetry Slam Championship à Bruxelles, dont il a été demi-finaliste, en septembre 2022.
Youven se donne pour mission de “Remporter les deux compétitions, mais aussi nouer des liens avec ces autres poètes issus de pays différents et de différentes cultures afin de faire un peu d’éclectisme et d’en faire profiter au slam haïtien à mon retour”, a-t-il fait savoir.
C’est sur fond de crise que Beven s’apprête à faire flotter le bicolore à l’échelle internationale. Il se confronte à une impossibilité de faire des demandes de visas et n’a reçu aucun soutien jusque-là. Il se dit ouvert au sponsoring en ce qui a trait aux dépenses relatives à ces compétitions, notamment les billets d’avion.
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