En Haïti, la crise politique qui focalise l’attention du pays a plongé le système de santé dans un cauchemar sans fin. Alors que les sept membres du Conseil présidentiel (CP) se déchirent pour le contrôle du pouvoir depuis plus de quinze jours, la population est abandonnée à son sort, cherchant en vain des soins médicaux de base.
La situation est alarmante. Selon les informations du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), plus de 31 établissements de santé du département de l’Ouest ont été attaqués et pillés par des bandits armés, les obligeant à fermer leurs portes. Les hôpitaux, les centres de santé et les dispensaires, déjà sous-financés et surchargés, sont désormais hors de portée des Haïtiens désespérés.
Le directeur départemental de la santé de l’Ouest a prévenu que cette crise sécuritaire compromettait gravement la vie de milliers de personnes. Dans un pays où les infrastructures sanitaires étaient déjà fragiles, cette vague de violence a aggravé une situation déjà précaire.
Pendant ce temps, nos autorités politiques semblent indifférentes aux souffrances de la population. Au lieu de se concentrer sur les besoins urgents du pays, ils sont plongés dans une lutte acharnée pour le pouvoir. Le bien-être des Haïtiens est sacrifié sur l’autel de l’ambition personnelle.
En l’absence d’une solution rapide à cette crise politique, le système de santé haïtien risque de s’effondrer. Les hôpitaux, autrefois refuges de soins, sont devenus des cibles pour les criminels. Pendant ce temps, la santé et la vie des citoyens ordinaires sont en jeu, victimes d’une crise politique qui semble ne pas avoir de fin.
Source Photo: LaPresse.ca