Rebondissement dans le football féminin en Espagne : les 23 championnes de la coupe du monde 2023 ont refusé de continuer à jouer pour l’équipe nationale espagnole sous sa direction actuelle. Cette décision intervient suite au scandale du baiser forcé impliquant Luis Rubiales, le président de la Fédération Espagnole de Football.
Le scandale, désormais surnommé le « #MeToo du football espagnol », a éclaté lorsque Luis Rubiales a forcé un baiser sur la joueuse Jenni Hermoso lors de la cérémonie de remise des médailles à Sydney. La réaction des joueuses a été catégorique : elles se tiennent aux côtés de Jenni Hermoso et contestent vigoureusement la direction actuelle de la fédération.
Les 23 joueuses de l’équipe nationale espagnole, fraîchement couronnées championnes du monde en Australie, ont publié un communiqué via le syndicat FutPro. Elles ont exprimé leur refus de jouer sous la direction actuelle et ont souligné que leur engagement dépend de l’éviction des dirigeants actuels, particulièrement Luis Rubiales, le président de la Fédération Espagnole de Football. Le communiqué, signé par 81 joueuses jusqu’à présent, reste ouvert à d’autres signatures.
Luis Rubiales a rejeté les appels à la démission malgré la pression croissante. Il a contre-attaqué en affirmant que le baiser était « réciproque » et « consenti ». Cependant, cette position est fortement contestée par les joueuses et par la vague de soutien qui se forme autour de Jenni Hermoso.
La société espagnole réagit avec colère, exigeant des mesures fortes pour mettre fin à de tels comportements. Les personnalités du monde du football et d’autres secteurs ont exprimé leur soutien à Jenni Hermoso et condamné le comportement de Rubiales.
Cette crise survient au moment où l’Espagne envisage de co-organiser la Coupe du Monde masculine de 2030. Les retombées de cette affaire pourraient influencer cette candidature et remodeler le paysage du football espagnol.
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