Entre octobre et novembre derniers, une cohorte de journalistes s’est mobilisée dans une initiative décisive, renforçant leur compréhension de la lutte contre la corruption. La série de formations, initiée par le Groupe de Gouvernance (GG) et le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, était au cœur d’un ambitieux projet d’éducation civique.
D’éminents intervenants ont partagé leurs connaissances avec les professionnels des médias, abordant des sujets cruciaux tels que les techniques d’écriture journalistique, la fraude électorale, les méthodes d’investigation et le fonctionnement d’institutions clés telles que la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA), l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), et l’Unité Centrale de Renseignement Financier (UCREF).
Cette convergence inédite du journalisme et du civisme a tissé des liens indissolubles. Près d’une vingtaine de journalistes, désormais armés d’une connaissance approfondie de la corruption et de ses mécanismes, sont prêts à devenir les gardiens vigilants de l’intégrité nationale.
Le programme ne s’arrête pas là. Les responsables annoncent une formation continue et un mentorat pour les journalistes spécialisés dans la couverture de la corruption. Cet engagement à long terme représente une réponse concertée au fléau qui ravage le pays.
Les récents rapports de l’ULCC, qui ne révèlent que la partie émergée de l’iceberg de la corruption, soulignent l’urgence d’une action coordonnée et éclairée. Ces journalistes formés deviennent des agents du changement, transformant leur plume en une arme puissante au service de la vérité et de la bonne gouvernance. Un pas décisif vers un avenir où la transparence triomphera de la corruption.
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