Malgré les promesses officielles, la Grand’Anse fait face à une crise dévastatrice des prédateurs sexuels, avec plus de 150 cas de viols signalés en 2023, selon un rapport accablant publié par l’organisation de défense des droits de l’homme IDETTE.
Le rapport souligne l’inefficacité des mesures annoncées par les autorités locales, laissant les femmes et les filles de la région exposées à des tentatives de viol, totalisant 26 incidents au cours de la même période. Ces chiffres choquants ne semblent pas susciter une réponse adéquate de la part des autorités pour protéger la population vulnérable.
Une révélation inquiétante met en lumière les failles du système judiciaire, conduisant certaines familles à opter pour la négociation plutôt que pour la justice. “Même lorsque les tribunaux sont saisis, le commissaire du gouvernement encourage souvent la négociation”, révèle Gérald Guillaume, d’IDETTE.
IDETTE, qui s’est engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, souligne la persistance des violences basées sur le genre dans la région, allant du viol aux abus psychologiques. La Grand’Anse se trouve donc dans une situation critique, compromettant la sécurité et les droits des femmes.
Face à cette réalité alarmante, IDETTE lance un appel urgent pour mettre fin à l’impunité des prédateurs sexuels, renforcer le système judiciaire et protéger la dignité des femmes et des filles de la Grand’Anse. Une action immédiate est nécessaire pour briser ce cycle de violence et assurer un avenir sûr à la communauté.
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