La question de l’implication des soldats de la force multinationale dans le combat direct contre les gangs armés en Haïti a été clarifiée par Leslie Voltaire, représentant de Fanmi Lavalas au Conseil présidentiel de transition. Dans une déclaration diffusée sur France 24 le mardi 21 mai, Leslie Voltaire a souligné que ce sont les Haïtiens eux-mêmes qui affronteront directement les gangs armés.
Selon Leslie Voltaire, la mission des troupes étrangères se limitera à la formation et à l’accompagnement des forces haïtiennes. “Les soldats étrangers, jusqu’à présent, ne vont pas combattre les gangs, à moins que nous ne les attaquions”, a-t-il précisé. Cette position vise à renforcer les capacités locales tout en minimisant l’implication directe des troupes étrangères dans les combats.
Leslie Voltaire a également estimé que, contrairement aux gouvernements précédents, les dirigeants actuels font preuve d’une volonté politique claire de résoudre le problème de l’insécurité qui sévit dans le pays. Cette volonté politique est essentielle pour créer un environnement sûr et stable en Haïti, un défi majeur pour le gouvernement de transition.
L’engagement international se concentrera donc sur le soutien logistique et stratégique, laissant aux forces haïtiennes la tâche cruciale de rétablir l’ordre sur le terrain. Cette approche vise à renforcer la souveraineté et la responsabilité nationales dans la lutte contre les bandes armées.
Cependant, la situation reste tendue et complexe, et l’efficacité de cette stratégie dépendra de la coordination entre les forces locales et leurs partenaires internationaux. Le soutien de la communauté internationale reste essentiel pour assurer une formation adéquate et le soutien nécessaire aux forces haïtiennes dans leur mission de sécurisation du pays.