L’organisation Droits humains sans frontières révèle les résultats de son enquête sur les sanctions du Canada

Dans son rapport d’enquête présenté ce vendredi 24 février par visioconférence, l’Organisation de Droits Humains Sans Frontières (DHSF) dénonce l’illégalité des sanctions qui, selon André Grimblatt violent les droits des personnes concernées. Le Canada a imposé des punitions, y compris des restrictions financières, à certains membres de l’élite politique et économique d’Haïti.

Selon les autorités canadiennes, ces personnes, dont les anciens premiers ministres Laurent Salvador Lamothe et Jean-Henri Céant ont été accusées de financer des activités criminelles et d’être de connivence avec des gangs opérant en Haïti.

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Une délégation du DHSF s’est rendue en Haïti les 10 et 11 janvier 2023 pour enquêter sur les sanctions, y compris les restrictions financières, imposées par le gouvernement canadien à environ 15 membres éminents de l’élite politique et économique d’Haïti.

Le Canada a imposé ces peines en raison de leur implication dans le financement d’activités criminelles et de leur complicité avec des gangs qui répandent la terreur en Haïti. Les personnes sanctionnées, dont la plupart sont d’anciens fonctionnaires, sont également accusées d’avoir utilisé leur pouvoir pour violer les droits du peuple haïtien.

Selon André Grimblatt, aucun citoyen ne devrait être sanctionné avant d’avoir été condamné par un tribunal compétent. Il a ajouté que, d’après la loi canadienne, ces punitions auraient dû être imposées par le Royaume britannique. Le fonctionnaire a donc dénoncé la violation flagrante des droits de l’homme des personnes concernées.