« L’union fait la force », bien plus qu’une simple devise

Steven Aristil
ParSteven Aristil

 

Wechnoy Estimphil
Liancourt, le 17 août 2021

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Dignes de notre devise, nous, les haïtiens, on se montre plus que jamais solidaires envers nos frères et soeurs victimes du désastre du 14 août, catastrophe qui a causé, jusque-là, d’après la protection civile, pas moins de 1941 morts et 9 900 blessés, dans le grand Sud englobant le Sud, la Grand’Anse, les Nippes et le Sud-Est, ce dernier étant le moins touché par ce tremblement de terre dévastateur , toutefois, ayant enregistré pas mal de dégâts provoqués par Grace.

3 jours après ce terrible séisme, les victimes seraient toutes vouées à eux-mêmes, abandonnées sans les soutiens inqualifiables des généreux patriotes qui se sont montrés copieux envers eux, utilisant tous les moyens possibles pour parvenir à secourir les sinistrés que ce drame a laissé. Mais ce n’est pas vraiment suffisant, car c’est avec leurs faibles ressources qu’ils essaient, du mieux que possible, d’épauler les gens, ce qui représente peu pour eux mais quand bien même très utiles.

Il faut constater que dans les moments les plus difficiles, nous, le peuple haïtien, avec notre fraternité, notre générosité et notre patriotisme, on arrive toujours à se serrer les coudes et refermer les plaies qu’ont produit et ensuite aggravé les vautours de l’état avec leurs sales politiques.

En effet, on pourrait se questionner sur l’utilité de l’État haïtien. Qu’est-ce qu’il vaut? Qu’est-ce qu’il représente en vrai? Après plus de 72 heures, quelles actions exerce-t-il en signe d’aide et assistance en faveur les personnes touchées qui ne savent plus à quel saint se vouer.

L’État, attend-t-il l’aide de l’international pour se faire remarquer?

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